53 euros ! Ça alors ? D’habitude, c’est 49. Je n’aime pas chipoter sur les sous mais quand c’est la fin des haricots, il ne faut pas me chercher : Electrabel m’envoit les frais d’un rappel que je n’ai jamais reçu ! Cette bévue ne fait qu’agraver la mauvaise nouvelle reçue l’autre soir au barbecue : j’ai signé le contrat, je suis donc coincée pour un an chez le fournisseur le plus cher du marché.
Je n’ai pas réfléchi quand j’ai reçu le courrier me demandant de signer l’abonnement au gaz et à l’électricité. Je venais d’arriver rue du Métal, les paquets sous un bras, Oscar dans l’autre. J’avais tout prévu pour pouvoir assurer pour le p’tit : la gazinière de mon ex, le frigo de ma sœur, etc. Je voulais vivre dans la lumière alors j’ai signé. D’après les voisins du barbecue, j’avais le temps d’aller voir ailleurs si ce n’était pas moins cher. En effet, depuis la libéralisation du gaz et de l’électricité (Ça me rappelle Moscou tout ça, et ce n’est pas de bonne augure, je vous le promets), le fournisseur par défaut est Electrabel et il le reste tant qu’on n’a pas signé avec le fournisseur de notre choix.
A ce propos, toujours d’après les voisins, l’A-quelque chose, l’association de quartiers, a eu la bonne idée de se fédérer avec d’autres pour acheter de l’électricité, l’union fait la force comme qui dirait (Power4you). Va falloir que j’étudie la question. En attendant je m’en vais coller des feuilles d’alu derrière mon chauffage pour diminuer ma consommation.
Ouf, tout n’est pas perdu ! Grâce aux économies d’échelle sur les courses mensuelles, à la solidarité et au bricolage, notre duo familial devrait passer l’hiver !