En guise de conclusion de ma promenade dans les collines :
Du 24 septembre au 2 octobre 2010
Trois jeunes Roumains immigrent vers un coin d’Europe,
l’Irlande, territoire qui cristallise tous les désirs.
Tout sera de toute façon mieux qu’à la maison.
Mady, jeune fille de quinze ans, rêve de devenir une pop star.
Voicu, 26 ans, veut gagner plus d’argent
Bogdan, étudiant, désire percer dans les arts visuels.
Isolé dans ce nouveau pays qu’il tente de comprendre, le trio commence alors un business « 100% roumain » au cœur du système.
Au lieu des jours meilleurs rêvés, on assiste à une longue chute où l’autre n’est plus perçu comme un humain. La brutalité déferle dans un petit intérieur entre trois êtres perdus et étrangement complices.
Un rêve d’Occident qui contient les germes d’un cauchemar.
Texte de Gianina Carbunariu -
Production : Sequenza Cie -
Mise en scène : Loris Liberale -
Collaboration artistique : Nathalie Dassonville -
Interprétation : Deborah Rouach, Cédric Cerbara, Antoine Plaisant -
Scénographie : Olivia Barisano -
Création lumière : Xavier Lauwers -
Images : George Bodocan, Laureline Delom
Edité chez Actes - Sud Papiers
L’Arche est l’agent théâtral du texte présenté
L’auteur :
Gianina Carbunariu. Née en 1977, elle a poursuivi des études d’écritures dramatiques et de cinéma à Bucarest. Très active en Roumanie comme en Europe, elle écrit et met en scène des spectacles qui parlent d’aujourd’hui sans détours.
Elle est membre du collectif « DramAcum » en Roumanie. Elle est l’auteure de plusieurs pièces traduites en français en 2007 et en 2009 par Actes Sud. Gianina Carbunariu connaît pour l’instant un retentissement international : ses pièces ont été jouées plusieurs fois en France, en Angleterre et au Québec.
Son écriture est proche du langage oral, un langage volontairement réaliste et familier. Ce qui semble animer cette jeune auteure, c’est l’urgence du propos. Les diverses formes d’écritures qu’elle explore lui valent d’être souvent associée à Sarah Kane. Ses textes n’ont jamais été montés en Belgique, c’est l’ occasion pour nous de la faire connaître au public belge ce texte percutant.
La suite sur le site du Senghor